Dimanche dernier, le 4 mai, avait lieu la messe d'installation de Mgr Michel Aupetit, en la cathédrale de Nanterre. Évêque auxiliaire de Paris depuis février 2013, Mgr Aupetit, 63 ans, avait été nommé évêque de Nanterre le 4 avril.
Après des études de médecine suivies notamment à Bichat et Necker, il s'installe comme médecin généraliste à Colombes, où il exerce de 1979 à 1990. De cette époque, il a conservé des liens profonds avec d'anciens patients : « Certains me sont resté fidèles et l'écrivent parfois : "Docteur, pourriez-vous venir baptiser notre fille ?" » Il entre ensuite à la maison Saint-Augustin puis poursuit ses études au séminaire de Paris.
Il est titulaire d'un doctorat en médecine, d'un diplôme universitaire d'éthique médicale obtenu en 1994 à la faculté de médecine de Créteil, et d'un baccalauréat canonique de théologie.
Il est ordonné prêtre en 1995 pour l'archidiocèse de Paris, et est nommé vicaire de Saint-Louis-en-l'Île de 1995 à 1998, puis vicaire de Saint-Paul-Saint-Louis de 1998 à 2001. Il est parallèlement de 1995 à 2001 aumônier des lycées et collèges du Marais.
De 2001 à 2006, il est curé de Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance, et est en complément doyen du secteur « Pasteur Vaugirard 15e » de 2004 à 2006.
De 2006 à sa nomination épiscopale, il est vicaire général de l'archidiocèse de Paris.
De retour dans les Hauts-de-Seine après vingt-cinq ans, le nouvel évêque tient toutefois à relativiser sa connaissance du diocèse : « Connaître le terrain social et le diocèse sont deux choses très différentes, même si le diocèse doit s'adapter à la société. Les diocèses ne se ressemblent pas tous, ils ont chacun un caractère propre, une façon de travailler différente. »
De ses conversations avec son prédécesseur, Mgr Gérard Daucourt, il garde l'impression d'un diocèse « où il se passe plein de choses », que ce soient les maisons d'Église, sur la Parole ou les familles, ou l'engagement des prêtres, diacres et laïcs auxquels il a fait part de son admiration.
« Mais il faut surtout que j'apprenne à connaître et, surtout, à aimer. C'est d'ailleurs pour moi la fonction de l'évêque, comme du prêtre : aimer ceux à qui il est envoyé. »
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